Alocco.com

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1970

Février: Organise Galerie Ben Doute de Tout, l'exposition " De l'unité à la détérioration " par laquelle il tente un panorama les artistes de la peinture analytique.

Travail sur Plan-espace, projection d'un Brouillage Détérioration d'un Signifiant sur le plateau d'une table et au sol. Travaille aussi sur l'espace du tableau, avec des découpes dans la toile ouvrant sur le mur et le châssis.

Mai: pour Environ 2, à Tours, couverture du catalogue avec un brouillage détérioration vertical.

Juin: Diffusion de Lumière en devenir (trois pages polycopiées) réaction au texte de Marc Devade D'une peinture chromatique paru dans Tel Quel n°41. Seule réponse, une lettre (1er sept.1970) de Marcelin Pleynet qui contient une condamnation péremptoire et défend Devade des reproches de "dogmatisme et de terrorisme que (vous) adressez" " car: " L'essai de Marc Devade situe les problèmes propres à la spécificité picturale dans le champ d'une théorie de la connaissance matérialiste - c.à.d. comme contradiction secondaire par rapport à une contradiction principale, qui est bien évidemment la lutte des classes.(...) La référence de Devade est la dialectique matérialiste - c.à d. le matérialisme historique. "

(...) votre roman. Je le trouve très intéressant dans son intention. Ces "bouts de ficelle": instantanés, souvenirs, citations, découpages textuels, réflexions qui se nouent et de dénouent tout au long du roman et en cassent l'histoire génèrent finalement un récit pluri-dimentionnel que le lecteur doit être capable d'organiser. La construction d'un tel roman est propre à miner les bases formelles, esthétiques d'un roman traditionnellement lié à l'idéologie dominante.

Gervais Jassaud
Lettre du 9 avril 1970

Dans mon petit fichier mental, j'avais étiqueté Marcel Alocco parmi les gens intelligents et sensibles, critiques, curieux d'avant-garde. J'avais beaucoup apprécié sa revue " Identités ", une des rares à chercher authentiquement quelque chose de nouveau. Mais j'hésitais à le croire poète. Pourquoi? Comme ça bêtement. J'avais tort. Lisez " Au présent dans le texte ". Vous y trouverez une voix, de la tendresse et du souffle. On pourrait parler d'un romantisme quotidien, du lyrisme d'aujourd'hui.

Pierre Tilman
Chorus, n°5/6 , 1970.

Nice n'est pas la province. C'est la seule ville de France, avec Paris, où vivent des artistes conscients, comme Arman, Alocco...

César
César: Pourquoi j'ai choisi Nice (Entretien)
L'Express méditerranée n°1, novembre 1970

...l'oeuvre écrite représente essentiellement un moment, celui où elle s'inscrivit sur la feuille. Et puis il y a aussi le présent " collé " où l'on sent que l'auteur a voulu présenter d'autres point de vue que le sien. (...) la plupart des multiples personnages fugaces de cette " comédie humaine " ne se connaîtront pas. Ils existent logiquement dans un même temps et par rapport à un même temps et par rapport à un médiateur commun, le scripteur, leurs histoires se mêlent et esquissent l'Histoire d'une société à un moment donné, mais leurs rapports ne deviendront personnels que très occasionnellement, si le " hasard " le veut bien. Comme dans la vraie vie.

Daniel Biga
Le Patriote Côte d'azur,
21 novembre 1970

1971
Janvier: publication de In-Scription d'un itinéraire, textes écrits d'avril 1968 à novembre 1970, avec une préface de Catherine Millet. Juin : Naissance de sa fille Elsa-Bulle.

Le travail sur les découpes conduit aux séries des "Rubans Sergés". Début des "Peinture", inscription d'un format restreint dans le blanc du format d'origine.

Sur une " carte blanche " que lui donne Gabriel Monnet, organise au Théâtre de Nice Une semaine au présent: des spectacles et une exposition où il invite à ses côtés, Ben, Dolla, Farhi, Malaval, manifestation qu'il présente sur une page dans le journal du Centre Dramatique National Préfaces adressé aux 9000 adhérents, et pour laquelle il dessine une affiche et une carte d'abonnement.

Exposition "Une semaine au présent", Théâtre de Nice, février 1971

Expositions personnelles à Liège, "Ambichromes et découpes 1970", et à Milan: "Idéogrammaire, livre de lecture"  (1971).
Participe, à la 7iéme Biennale de Paris, avec une série de 8 toiles "rubans sergés" et un panneau d'envois postaux. (Sélectionné pour la peinture par Georges Boudaille et Catherine Millet au titre de Support-Surface, et Jean-Marc Poinsot pour les envois). Décembre: à Rome, Studio d'Arte Comtemporanea, exposition "20.12.71" (Alocco, Ben, Beuys, G.Croce, Dimitijevic, L. Fabro, Isgro, Kounellis, Paolini, Prini, Rinke, Cy Twombly).

Mise en valeur d'un signifiant dans les rapports qu'il a avec lui-même, au hasard de détériorations successives. la notion d'espace pictural entraine ici inévitablement celle de temps: chaque toile se veut elle-même moment du signifiant, soit une étape dans l'évolution de ce signifiant.

Sabine Gowa
Idéogrammaire 1966-1970
M.J.C. Magnan, Nice, février 1971

Les auteurs sont là pour soutenir la contradiction. Pour s'expliciter. Pour convaincre. Dans tous les cas, on sourit. On siffle. On s'interroge. On ne sait pas trop par quel bout le prendre. On rigole et les enfants jouent à cachette dans l'absence de cimaises. C'est un résultat.

X. , "Malaval, Farhi, Dolla, Ben, Alocco,
Une semaine au Présent au Théätre de Nice",
Nice-Matin, 24 février 1971

1972
Au Théâtre de Nice: Aspects de l'avant-garde en France sélection Catherine Millet: Alocco, Ben, Barré, Boltanski, Dupuy, Filliou, Jacquet, Le Gac, Sanejouand, Titus-Carmel, Venet, Viallat.

Juin: Exposition personnelle Peinture, Studio Ferrero, Nice.

Série des "Châssis Empreints"(image sur la toile du châssis porteur). Travail sur la tension-dé-tension des tissus peints. Premiers essais, dans le prolongement des "Peinture", sur les "Images culturelles" qui vont remplacer les signes "Idéogrammes"et entrainer l'abandon de le forme-signature qu'il utilise depuis 1967.

Juillet: publication de "La (Dé-)tention, Pratique du corps pictural". Textes symboliquement datés octobre71-Juillet 72. Participe à Towards a Profile of Latin American Art (parmi les invités extérieurs), exposition itinérante (1972-1974) montrée au Mexique, Colombie, Pérou, Panama, Urugay, Equateur, Pologne, Yougoslavie, Italie, Angleterre, Islande... et sera en 1975 relayée par The Seventies.

Alocco , lui, s'installe narcissiquement et audacieusement, d'emblée, à un niveau et dans un état culturel limite. Sur la toile tendue, l'empreinte volontairement anthropomorphe (non pas ambiguë mais androgyne), unique mais répétée sur plusieurs autres toiles jouxtées de même format, est barrée de lignes parallèles équidistantes.(....) Ailleurs la toile est réduite à ses lignes peintes, maintenant rubans parallèles tendus sur châssis et marqués par l'empreinte unique qu'entament les interlignes (de la dimension du ruban), l'espace détoilé, vide. Alors, c'est le marquage qui est en cause, la nature de l'empreinte. Ce qu'Alocco surveille, c'est le seuil où la matière et le sujet se déçoivent et se fomentent, où la forme et couleur, où la surface peut venir signer.

Michel Vachey
Alocco Dolla Viallat, logique de l'empreinte (1972)
Art Press, Mai 1974

Car il ne faut pas oublier que tout se passe dans le vide critique le plus total. Quelques rares comptes-rendus pratiquant l'amalgame et la poussette au copain, d'un intérêt strictement publicitaire, sans plus. L'activité réelle d'échange, de critique, de collaboration se fait sur le trottoir devant la boutique de Ben, dans les ateliers, autour des revues artisanales et souvent éphémères (et au moins irrégulières) comme "0" (Zéro) et "Tout","Identités" et "Open", les tracts et les dossiers "INterVENTION", toutes entreprises de parti-pris, conçues comme des manifestes, provoquant sympathies et hostilités....

Marcel Alocco
La province répond....
L'Art Vivant n°35, décembre 1972

1973
Première exposition personnelle à Paris.

Travail sur les "Images" séparées, puis juxtaposées sur tissus. Pour dépasser le problème de composition que posent la multiplication des images sur une surface, premiers essais de tissus mis en patchwork qui donneront les Fragments du Patchwork, "Patchwork insensé" porteur d'une iconographie disloquée.

Ecrit le texte de présentation du Groupe 70 dans la catalogue de la huitiéme Biennale de Paris. En juin, dernière exposition INterVENTION, avec F.ALbertazzi, M.Alocco, Amanda, N.Cgnone, Ph. Chartron, Noël Dolla, S.Gowa, le Groupe 70, C.Massot, R.Monticelli, M.Osti.

Alocco est niçois et se manifeste individuellement pour la première fois à Paris. La galerie Rencontres présente une rétrospective 1966-1972 de son travail. Une forme, une image, est sytématiquement répétée et transformée dans son rapport avec les éléments signifiants du tableau: toile, texture, tension, découpage, châssis (parfois apparent). Un des premiers à avoir travaillé dans cette voie.

Art Press n°3, Mars 1973

Marcel Alocco, El deterioro de America, 1972. Cyac, Buenos Aires. Utilizazione d'une forma di arte concettuale, apparentata alla poesia concreta, per una finalità politica.

Gillo Dorfles,
légende de l'illustration,
in Dal Significato alle Scelte, Einaudi
Ed. Torino, 1973.

1974
L'oeuvre "America Détérioration", fait la couverture du catalogue publié à Mexico par le Centro de Arte y Comunicacion de Buenos-Aires pour l'exposition Arte conceptual frente al problema Latinoamericano. (L'autre oeuvre exposée s'intitule "Partage inégal").

Dans le cycle des Pour ou Contre, expose en mars chez Ben à Saint-Pancrace, avec des matériaux préparés depuis 1972, une installation La Peinture déborde, reconstitution symbolique de ce qui se peint autour de l'oeuvre dans l'atelier.
Les Fragments du Patchwork "insensés", à partir des tissus déchirés et recousus après avoir été peints, deviennent le travail plastique principal. (Première exposition de ce travail Galerie A. de La Salle, à Saint-Paul de Vence, en décembre 1974)

Exposition "La peinture déborde", 1974.

A la demande de Gabriel Monnet, organise au Théâtre de Nice avec Philippe Chartron, un deuxième Aspects de l'Avant-Garde en France, exposition pour laquelle il sélectionne: Jean-François Bory, Louis Chacallis, Max Charvolen, Hervé Fischer, Roland Flexner, Jochen Gerz, Vivien Isnard, Michel Journiac, Jean Mazeaufroid, Serge Maccaferri, Annette Messager, Martin Miguel, Gina Pane, Pierre Pincemin, Pineau, Thenot, Georges Touzenis. A cette occasion édition d'un numéro spécial de Préfaces (N°20, avril-mai 1974) En mai, exposition à Paris, Galerie Entre, où sont principalement montrés des dessins d'"Images"constituées d'accumulations plus ou moins serrées de points au crayon. En décembre, première exposition Patchwork galerie A. de La Salle à Saint-Paul. Premiers écrits sur les Fragments du Patchwork par R. Monticelli et M.Alocco.

Ainsi (comme dans les Découpes -1970- ou les Sergés -1971-) je taille dans le tissu de la peinture, textuellement: aussi bien dans cette Histoire relative - vérité à l'intérieur d'une mentalité- que dans le tissu peint qui est à la fois l'image et le modèle de cette histoire imaginaire. Le remontage, longues coutures, en est, à la lettre, insensé. Ni droite ni gauche, ni haut ni bas: on pourrait ajouter ni avant, ni après. C'est que nous sommes une culture, qui se conjugue au présent.

Marcel Alocco
Patchwork,, catalogue Alocco,
Galerie A. de la Salle, Saint-Paul de Vence, 1974.

Oui, le langage traverse la peinture comme la penture traverse le tissu du langage. Après quoi, toute propédeutique achevée, il ne reste que la trace de la couleur sur la toile, au sol, sur les doigts... Les pots vides, les pinceaux pelés et secs..."La peinture déborde", ce n'est pas l'Atelier, mais un certain rapport, historique, à l'atelier.
Une construction. "La Peinture déborde" est une scène fictive, mais qui réfère à un modèle réel insaisissable parce qu'en constant déplacement, voire à une origine réelle impossible. Elle n'est pas simplement répétition de l'atelier, mais ses "minutes d'un procès".

Marcel Alocco
Extrait d'un cahier d'atelier (Fiction) Nice, 1976/1978
Toponymies n°2/3, été 1979.

1975
Exposition personnelle Galerie Entre (Paris) avec laquelle il participe à la première FIAC. Contribution de Marcel Alocco au Spatial Poem de Mieko Shiomi.(1965/1975) signalée par une carte diffusée depuis Tokyo.

Les fils récupérés lors des déchirages des tissus peints sont conservés. Ils donneront lieu en fin d'année aux première vitrines de déchets d'atelier, dans l'esprit de "La peinture déborde". Ils seront dans les années suivantes traités en à-côtés, puis progressivement ré-introduits dans l'oeuvre même.

Organise pour la Galerie Jacques Boudin, à Nice, quelques expositions de jeunes peintres dont Pour la peinture qui rassemble 9 artistes de même tendance: Alocco, Bioulès, Charvolen, Dolla, Maccaferri, Mazeaufroid, Miguel, Pincemin, Viallat.
Publication dans Design Italia n°4, septembre 1975, de In-scrizione di un itinerario, traduction en italien de Nanni Cagnone.
Malgré les apparences (beaucoup d'activités), M. Alocco traverse une longue période durant laquelle il est abandonné par les artistes qu'il a défendu et continu pour l'essentiel de défendre par l'écrit et les manifestations qu'il organise. Sans doute parce que, comme l'écrira en 1986 Gérard Durozoi "Dans ses successifs compagnonnages - avec Fluxus ou Support-Surface, l'Ecole de Nice ou le Groupe 70 - s'affirme une curiosité, une ouverture à des questionnements trop diversifiés pour s'inscrire dans un raidissement théorique. Lorsqu'Alocco théorise, c'est donc "ailleurs" que dans les cases prévues, parce qu'il a cette capacité enviable (même si peu payante) de déceler très vite les lacunes (les dénégations) de toute théorie momentanément dominante."
Pendant un an à partir de l'été 1975, il travaille avec R. Monticelli à clarifier et énoncer ses positions: l'essentiel paraîtra sous forme de trois entretiens, qui se continueront en 1980 par les publications d'entretiens avec Ben et M-C Chamboredon.

[en 1967]...On rejette la couleur, on l'emploie le moins possible et en s'en excusant, on est volontier monochrome, on peint en camaïeu, comme si c'était moins compromettant d'employer une couleur que des couleurs; et on va bientôt préférer parler de matière, de pigment... La "Belle " peinture, affublée du péjoratif "rétinienne" est bannie. J'apparais, dans ce contexte comme quelqu'un qui cherche à redonner, contre la "belle" peinture, dans une démarche très conceptualisée, donc comme "anti-peinture", mais par les moyens de la "peinture" une fonction aux couleurs.

Marcel Alocco
Une démarche en crabe, premier entretien avec R. Monticelli
Artitudes International N°24-26, juin 1975

1976
Parut
ion de (De-)tension, Methodology of picture Body, traduction en anglais par David Mayor, dans Scmuck n°6, novembre 1975, Editions Beau Geste Press, Crainleight, Angleterre.
Publication de Signes des temps, poèmes, Ecbolade A. Anseuw Ed. Noeux: textes de 1964-1969, publiés antérieurement pour la plupart en revues.
Chargé de cours de technique d'expression à l'I.U.T. de Nice jusqu'en 1978.
Fonde avec Jean-Claude Bussi et Philippe Chartron l'Atelier Création qui devient ensuite le "Centre de Recherches et d'Interventions Artistiques"(CRIA) dont il sera jusqu'en 1984 le secrétaire général.

Le Patchwork, parce qu'il ne repose ni sur la déchirure de la toile seule, ni sur le découpage de l'image, mais qu'il suppose la déchirure dans le droit fil, indistinctement, de l'oeuvre entière, unit intimement l'image et le support, ce qui est présenté et par quoi c'est présenté; je crois que c'est important; le médium devient plus nettement un élément plastique à part entière, et la forme apparaît comme instrument entre autre de la transformation.

Raphaël Monticelli
Troisième entretien, Catalogue Alocco,
Shaped free Canvas, Galerie L'oeil 2000, Chateauroux 1976.

Le travail récent d'Alocco se situe en marge des principales tendances qui se disputent l'actualité. Il relève à la fois de la peinture, de la réflexion artisanale, de l'action et d'une ceraine dérision sociologique. C'est sans doute à cette position inconfortable que l'oeuvre d'Alocco doit de ne pas avoir encore rencontré l'écho qu'elle mérite.

François Pluchart
Info-Artitudes n°12, Novembre 1976

(Dans Signes des temps)... il utilise aussi la ponctuation d'une façon très particulière, pour la substituer aux mots et caviarder ses textes de () XXX... "? + & - qui en accentuent l'expressivité et les tirent vers un côté graphique non néglgeable. S'il est évidemment utile de réunir de tels écrits, on rêve de ce que serait leur impact s'ils étaient distribués, sous forme de tracts, avec la presse du matin...

Jean-Marie Le Sidaner
Info-artitudes, n°13 décembre 1976

1977
Première des expositions personnelles à la Galerie " 30 " (rue Rambuteau) à Paris, où il exposera seul ou en collectif jusqu'en 1988. Participe à l'ouverture du Centre G. Pompidou, dans le cadre de A propos de Nice. (Dont le catalogue rédigé par subjectivement par Ben, sans contrôle, contient beaucoup de documents, mais aussi d'erreurs dans les faits et les dates).

Fragments du Patchwork n°45 (1975) et n° 101 (1978), exposition personnelle au Mamac de Nice (1993)

Remise en place d'une orientation dans le Fragment du Patchwork en fonction d'une image dominante, empruntée à Picasso, Matisse, encre Zen...

Compose la première de couverture pour le n°0 de la publication du Cria les Cahiers de L'Atelier Création, dont il va ensuite jusqu'en 1984 assurer la rédaction de 17 numéros.

1978
Affiche datée 12/77 pour le Théâtre exposé, une expérience de Jean-Claude Bussi avec Daniel Biga, Jean-marc Costantino, Catherine Delserre, Francis Godard, Marie-Jeanne Laurent, Paul Laurent, Pierre Lhiabastres, Alice Pieffort, Marc Roux, Paule Szabo (MJC Gorbella, Nice le 18 février 1978).

1979
Parution de Alocco, la peinture en Patchwork de Raphaël Monticelli, Ed. N.D.L.R, Paris.
Publication de Fluxus, the most radical and experimental art movement of the sixties, d'Harry Ruhé.

Utilisation de la machine à coudre pour quelques pièces, technique qui n'aura guère de suite, sauf dans les coutures de papiers, principalement sur les pièces construites à partir des envois postaux.

Le fil comme fragment minimun du Patchwork: début des traitement du tissu en dé-tissé. Deux affiches pour Les Surexposées paroles et jeu par Françoise Laurent, Liliane Fendler et Marie-Jeanne Laurent, et une affiche Le Pantaï dans la fête pour les activités plein-air du Théâtre du Pantaï de J-C Bussi dans l'arrière pays niçois.

In a letter Maciunas sent me in November 1975 he wrote that he considered the following people as ' Flux-people': Ben, Brecht, Friedman, G.Hendricks, Higgins, Jones, Knoles, Liss, Maciunas, Miller, Paik, Saito, Shiomi, Watts and Wada. "Allied to or sommetimes involved with Fluxus" were, according to Maciunas: Alocco, Andersen, Ay-o, Berner, Bozzi, Cale, Chick, Chiari, Filliou, Fine, Hompson, Hutchins, Hidalgo, Kirkeby, Knizak, Kutoba, Kopcke, Landsbergis, lieberman, Mekas, Moore, Mathews, Ono, Oldenbourg, Palazzoli, Patterson, Pietkiewicz, de Ridder, Reynods, Spoeeri, Tone, Vanderbeek,s Williams and La Monte Young.

Harry Ruhé
Fluxus, the most radical and experimental
art movement of the sixties
Published by 'A', Liedsekruisstraat 10, Amsterdam, 1979.

Travaux qui vont contre le collage pour mettre en avant l'empreinte, produisant ainsi du sens par et dans la forme plastique elle-même. Adhérer en perdant, telles les toiles libres de 1968 (par abandon du châssis) ou la série des Brouillages Détériorations de 1969 dans laquelle le travail spécifique surgit de l'affrontement entre le fond et les formes, la pratique du peintre creusant la réflexion sur les moyens, la forme privilégiant -elle- la réflexion sur le signe culturel.

Patrick Rousseau
Canal n°29 Juillet 1979