Alocco.com

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entt

 

 

 

Itinéraire

"Itinéraire", a-t-on déjà dit (dès 1970) - et ce terme est aujourd'hui à comprendre comme désignant une trajectoire dont l'activité signifiante ne se révèle que progressivement, et une rare obstination à déjouer les pièges de l'étiquetage et de la réduction théoricienne. (...)
Alocco est sorti du cul-de-sac que constituait le travail exclusif sur le support, et il a pu accéder à une pratique transformationnelle. Dans ses successifs compagnonnages (...) s'affirme une curiosité, une ouverture à des questionnements trop diversifiés pour s'inscrire dans un raidissement théorique. Lorsqu'Alocco théorise, c'est donc "ailleurs" que dans les cases prévues, parce qu'il a cette capacité enviable (même si peu payante) de déceler très vite les lacunes (les dénégations) de toute théorie momentanément dominante.

Gérard Durozoi
Présenter "Vingt ans de travail"...
Catalogue Alocco, Trois cents fragments du Patchwork
Galerie Alexandre de La Salle,
Saint Paul

Marcel ALOCCO réside et travaille à Nice (France), où il est né le 8 février 1937. Après des études de Lettres Modernes à l'Université d'Aix-en-Provence, il revient à la pratique des arts plastiques par la médiation de l'écriture et participe activement à l'Ecole de Nice : d'abord avec Fluxus de 1963 à 1968, (il fréquente alors George Brecht, Robert Filliou, Arman, Ben, Serge III…) Dans l'esprit Fluxus il produit des œuvres (Des « Events », des Bandes-Objets, et « Le Tiroir aux Vieilleries ») employant des matériaux divers. Puis de 1966 à 1970, il réunit autour de lui des jeunes créateurs niçois dans le groupe INterVENTION, et influencé comme eux par Simon Hantaï, il participe avec P. Saytour et C. Viallat à la création de l'esthétique Supports-Surfaces. En 1967/68 travaille sur des draps de lit la transformation des formes confrontées aux conditions d'application, tout en expérimentant avec "L'idéogrammaire" le rapport textes-formes dans la peinture. Pour lui l'image est l'une des composantes fondamentales de la peinture car, a-t-il écrit, quoi qu’on fasse, "Toute peinture fait image".

À partir de 1973, il élabore ses Fragments de La Peinture en Patchwork : le tissu est peint, puis déchiré, remonté par couture ou tricotage, traitant en un même processus les couleurs, figures et supports liés, donnant ainsi pleinement sa spécificité au travail plastique. Le détissage de la toile peinte intervient, à partir de 1980, comme moyen de transformation de l'image par le déplacement de fragments de support-couleur.
La technique la plus élémentaire du patchwork, introduisant une dialectique continu-discontinu, y est annexée comme outil d'ouverture pour la création, ainsi que le souligne Michel Butor : ..."on a chez toi tout un travail sur le déchirage du tissu. Ni découpure ni déchirure. Car il n'y a ni ciseaux ni accrocs. (...) La toile est libre chez toi autrement que chez les autres peintres, avec ses bords déchiquetés, frangés, qui la font communiquer avec l'extérieur". (Catalogue Alocco, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice, 1993)
L'exploration des origines (et des techniques archaïques) ont conduit Marcel Alocco à s'intéresser (selon une hypothèse de S. Freud) à l'invention du tissage à partir des cheveux de femmes. De février 1995 à fin 1999, il interroge la peinture avec le support-couleur cheveu, développant de fines miniatures de tissages élémentaires. Après une interruption, de 1999 à 2003, il reprend le travail plastique par diverses études de tissage sur l’image en ikat, s’intéresse à la naissance de l’image dans le dessin d’enfant. Depuis janvier 2010, travaille les images culturelles par détissages et découpes d’un tissu blanc.
M. Alocco est représenté à Paris par la Galerie Alain Oudin Art Contemporain (depuis 1990), et à Milan, par le Studio Maria Cilena.
Parallèlement, Marcel Alocco a mené un travail d'écriture. Il a dirigé de 1962 à 1965 la revue "Identités", et en 1967-68 "Open". Il a depuis publié de nombreux articles dans diverses revues et magazines, des essais, des recueils de poèmes, et des romans. (Voir site perso :  alocco.com)

 

Marcel Alocco lives and works in Nice, where he was born on February 8, 1937.
After doing a degree in French Litterature at the University of Aix-en-Provence, where his professors included Claude Pichois, Georges Duby, Raymond Jean, and Georges Mounin, he returned to the practice of plastic art in the form of writing and actively took part in l’Ecole de Nice: firstly with the Fluxus movement, then between 1966 and 1970, in the creation of the Supports-Surfaces aesthetic.
During the first period, in the spirit of Fluxus, he produced works from a variety of materials, then in 1967/68 he started working with bed sheets, and the transformation of forms confronted with conditions of application, all while experimenting with “ l’idéogrammaire ” (the text-form relationship within a painting). For Alocco, the image is one of the fundamental components of the painting, and as he wrote “ Toute peinture fait image ” ie “ every painting creates an image ”.
From 1973 onwards, he elaborated his Fragments from Patchwork Painting: the material is painted, then torn, and finally reassembled, either by sewing or knitting. The colours, figures and related supports are treated by same process, fully marking his unique style in this field.  From 1980, the delicate un-weaving of certain threads on the painted canvas came into play as a way of shifting the medium and the colour, and thus transforming the image.
Patchwork Painting is primarily painting. The most elementary technique in patchwork is the introduction of a continuous-discontinuous dialectic. It is seen as an opening tool for creation, as underlined by Michel Butor: “ All your work is based on the tearing of the material. Neither the pieces taken out, nor the torn. There are neither scissors nor tearings. The canvas is free to you in a different style from other painters, with the edges torn to shreds and fringed, which makes it communicate with the exterior ”. (Catalogue Alocco, Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice 1993).
Exploration of origins (and archaic techniques) led Marcel Alocco to his interest in the invention of weaving (according to the hypothesis of S. Freud) with women’s hair.  Since February 1995 he has examined painting with the colour medium of hair, developing fine miniatures of basic weaving.
After a taking a break, from 1999 to 2003, he began again by doing various studies of images with ikkat, and explored the birth of images in children's drawings.  Since January 2010, he has been working with white cloth, un-weaving and cutting out familiar cultural images.
Parallel to this, Marcel Alocco took to the work of writing.    (personal website:   alocco.com )
After doing a degree in French Litterature at the University of Aix-en-Provence, where his professors included Claude Pichois, Georges Duby, Raymond Jean, Georges Mounin, he returned to the practice of plastic art in the form of writing and an active participation in l'Ecole de Nice: firstly with the Fluxus movement, then betwen 1966 and 1970, in the creation of the aesthetic Supports-Surfaces.
During the first period, in the spirit of Fluxus, he produced works from a number of divers materials, then in 1967/68 he started working with bed sheets, and the transformation of forms confronted with the conditions of application, all whilst experimenting with " l'idéogrammaire " (the text-form relationship within a painting). For Alocco, the image is one of the fundamental components of the painting, and as he wrote " Toute peinture fait image " ie " every painting makes an image ".
From 1973 onwards, he elaborated his Fragments from Patchwork Painting: the material is painted, then torn, and finally put back toghether either by sewing or knitting. The colours, figures and linked supports are treated by same process, which fully marks his unique style in this domain. From 1980, the délicate unweaving of certain threads on the painted canvas intervened as a way of shifting the medium and the colour, and thus transforming the image.
Patchwork Painting is primarily painting. The most elementary technique in patchwork is the introduction of a continuous-discontinuous dialectic. It is seen as an opening tool for creation, as underlined by Michel Butor: " All your work is based on the tearing of the material. Neither the pieces taken out, nor the torn. There are neither scissors nor rips. The canvas is free to you in a different style to other painters, with the adges torn to shreds and fringed, which makes it communicate with the esterior ". (Catalogue Alocco, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice 1993).
Exploration of the origines (and the archaic techniques) drove Marcel Alocco to his interest in the invention of weaving (according to the hypothesis of S. Freud) with womens hair. Since February 1995 he has examined painting with the colour medium of hair, developping fine miniatures of elementary weavings.
Parallel to this, Marcel Alocco took to the work of writing, between 1962 and 1965 conducting the review " Identités " and in 1967/68 " Open ". Amongst his publications, " Au présent dans le texte " novel'(PJ Oswald, Paris 1969), poems, essays, numerous articles, many to be found in " Des Ecritures en Patchwork " (Z'éditions, Nice 1987). More recently, he has published " Fragmentaires " (Editions Voix-Richard Meier, Montigny-les Metz, 1995), " Introduction à L'Ecole de Nice " (Editions Demaistre, Nice 1995), " Fragments d'un Cahier d'Atelier " (" Energia, recherches doctorales " n°3 Paris 1997) and " La promenade niçoise " ( Ed. L'Ormaie, Vence, 1999) (1999) "La Musique de la vie " (2002) (Ed. L'Ormaie, Vence), "Poèmes cyniques" (Gestes gratuits, Nice 2004), "Laerte ou la confusion des temps" (L'Amourier 2002) " … d'un âge sans mémoire" (L'Amourier 2007), " Poèmes du siècle XXI " ill. Michèle Brondello, Ed. La Diane Française, Nice 2008, "Paroles en travail " (Performarts, col. Gestes Gratuits 2009).

 

Marcel Alocco  Lebt und arbeitet in Nizza, wo er am 8, Februar 1937 geboren ist.
Er studierte Literatur an der Universität Aix-en-Provence bei den Professoren Claude Pichois, Georges Duby, Raymond Jean und Georges Mounin. Danach wendete er sich durch die Mediation der Schrift der bildenden Kunst zu, wird aktives Mitglied der Ecole de Nice: Zunächst mit Fluxus, dann von 1966-1970 in der Schöpfung der Ästhetik Support-Surface (Träger-Fläche).
In der ersten Periode produziert er Werke im Geist von Fluxus unter Verwendung verschiedener Materialen. 1967-68 verwendet er Betttücher, um Formen in Konfrontation mit der Realisierung zu verwandeln. Gleichzeitig experimentiert er mit der "Ideogrammaire", das Verhältnis Texte-Formen in der Malerei. Für ihn ist das Bild eine fundamentale Komponente der Malerei. Er schreibt : "Toute peinture fait image" (Jedes Malen produziert ein Bild).
Ab 1973 fertigt er "Fragments de la peinture en Patchwork" (Fragment der Patchwork-Malerei): Der Stoff wird bemalt, dann zerrissen und wieder durch Nähen oder Stricken zusammengesetzt. Hierbei erarbeitet er in einem Arbeitsgang die gebundenen Farben, die Figuren und die Träger. Dadurch erreicht die plastische Arbeit ihre volle Eigenart. Ab 1980 findet das "détissage" (abweben" der bemalten Leinwand als Mittel der Umstellung des Trägers und der Farben, als Mittel der Transformation des Bildes statt.
Die Patchwork-Malerei ist zuerst Malerei. Die elementarste Patchwork-Technik führt eine Kontinuierliche-diskontinuierliche Dialektik ein. Sie ist ein Werkzeug zur Bereicherung der Schöpfung, wie Michel Butor es mit den Worten unterstreicht: "Man hat bei Dir eine ganze Arbeit über das Trennen des Stoffes. Weder Zerschneiden noch Zerreißen. Denn es gibt, anders als bei den anderen Malern, weder Schere noch Riss(...) Bei Dir ist die Leinwand frei mit ihren ausgezackten und ausgefranzten Rändern, die sie mit der Außenwelt kommunizieren lassen." (Katalog des "Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain" in Nizza, 1993).
Die Erforschung der Ursprünge (und der archaischen Techniken haben Marcel Alocco dazu geführt sich mit der Erfindung der Weberei mit Frauen haaren (nach einer Hypothese von S. Freud) zu befassen. Seit Februar 1995 erforscht er die Malerei mit dem Haar, das gleichzeitig Träger und Farbe ist, und entwickelt feine Miniaturen von Elementar-Webereien. Nach einem Unterbrechen 1999 bis 2003 nimmt er die plastische Arbeit durch verschiedene Gewebestudien auf Ikatbild wieder auf, interessiert sich für die Entstehung des Bildes in der Zeichnung des Kindes. Seit Januar 2010 bearbeitet er die kulturellen Bilder durch Abweben und Verschneiden eines weißen Stoffes.
Parallel dazu war Marcel Alocco schriftstellerisch tätig. Er leitete von 1962 bis 1965 die Zeitschrift "Identités" und 1967-68 die Zeitschrift "Open". Unter anderem publizierte er den Roman "Au Présent dans le texte" (In der Gegenwart im Text) Verlag J-P Oswald 1969), ferner Gedichte, Essais und zahlreiche Artikel die zum größten Teil in "Des Ecritures en Patchwork" (Patchwork-Schriften) im Verlag Z éditions, Nizza 1987 publiziert wurden. Kürzlich publiziert er "Fragmentaires" (Verlag Voix-Richard Meier, Montigny-les Metz. 1995), "Introduction à l'Ecole de Nice" Einführung in die Schule von Nizza (Verlag Demaistre, Nizza 1995) "Fragments d'un cahier d'atelier", Fragment eines Atelier Heftes.(Energeia, Recherches doctorales, N°3 Paris 1997) und "La promenade niçoise ’’ (1999) "La Musique de la vie " (2002) (Verlag L’Ormaie, Vence), "Poèmes cyniques" (Gestes gratuits, Nice 2004), "Laerte ou la confusion des temps" (L’Amourier 2002) " … d’un âge sans mémoire" (L’Amourier 2007), « Poèmes du siècle XXI » ill. Michèle Brondello, Ed. La Diane Française, Nice 2008, "Paroles en travail " (Performarts, col. Gestes Gratuits  2009).
und arbeitet in Nizza, wo er am 8, Februar 1937 geboren ist.
Er studierte Literatur an der Universität Aix-en-Provence bei den Professoren Claude Pichois, Georges Duby, Raymond Jean und Georges Mounin. Danach wendete er sich der bildenden Kunst zu durch die Mediation der Schrift, wird aktives Mitglied der Ecole de Nice: Zunächst mit Fluxus, dann von 1966-1970 in der Shöpfung der Ästhetik Support-Surface (Träger-Fläche).
In der ersten Periode produziert er im Geist von Fluxus Werke unter Verwendung verschiedener Materialen. 1967-68 verwendet er Bettücher, um Formen in Konfrontation mit der Realisierung zu verwandeln. Gleichzeitig experimentiert er mit der "Ideogrammaire", dem Verhältnis Texte-Formen in der Malerei. Für ihn ist das Bild eine fundamentale Komponente der Malerei. Er schreibt : "Toute peinture fait image" (Jedes Malen prodeuziert ein Bilt).
Ab 1973 fertigt er "Fragments de la peinture en Patchwork" (Fragment der Patchwork-Malerei): Der Stoff wird bemalt, dann zerrissen und weider dirch Nähen oder Stricken zusammengesetzt. Hierbei erarbeitet er in einem Arbeitsgang die gebundenen Farben, die Figuren und die Träger. Dadurch erreicht die plastiche Arbeit ihre volle Eigenart. Ab 1980 findet das "détissage" (abweben" der bemalten Leinwand als Mittel der Umstellung des Trägers und der Farben, als Mittel der Transformation des Bildes statt.
Die Patchwork-Malerei ist zuerst Malerei. Dei elementarste Patcwork-Tecchnik führt eine Kontinuierliche-diskantinuierliche Dialektik ein. Sie ist ein Werkz eug zur Bereicherung der Schöpfung, wie Michel Butor es mit den Worten unterstreicht: "Man hat bei Dir eine ganze Arbeit über das Trennen des Stoffes. Weder Zerschneiden noch Zerreissen. Denn es gibt, anders als bei den anderen Malern, weder Schere noch Riss(...) Bei Dir ist die Leinvand frei mit ihren ausgezackten und ausgefranzten Rändern, die sie mit der Aussenwelt kommunizieren lassen." (Katalog des "Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain" in Nizza, 1993).
Die Erforschung der Ursprünge (und der archaischen Techniken haben Marcel Alocco dazu geführt sich mit der Erfindung der Weberei mit Frauen haaren (nach einer Hypothese von S. Freud) zu befassen. Seit Februar 1995 erforscht er die Malerei mit dem Haar, das gleichzeitig Träger und Farbe ist, und entwicklet feine Miniaturen von Elementar-Webereien.
Parallel dazu war Marcel Alocco schrifstellerisch tätig. Er leitette von 1962 bis 1965 die Zeitschrift "Identités" und 1967-68 die Zeitschift "Open". Unter anderem publizierte er den Roman "Au Présent dans le texte" (In der gegenwart im Text) Verlag J-P Oswald 1969), ferner Gedichte, Essais und zahlreiche Artikel die zum grössten Teil in "Des Ecritures en Patchwork" (Patchwork-Schriften) im Verlag Z éditions, Nizza 1987 publiziert wurden. Kürzlich publiert er "Fragmentaires" (Verlag Voix-Richard Meier, Montigny-les Metz. 1995), "Introduction à l'Ecole de Nice" Einführung in die Schule von Nizza (Verlag Demaistre, Nizza 1995) "Fragments d'un cahier d'atelier", Fragment eines Atelier Heftes.(Energeia, Recherches doctorales, N°3 Paris 1997) und "La promenade niçoise '' (1999) "La Musique de la vie " (2002) (Verlag L'Ormaie, Vence), "Poèmes cyniques" (Gestes gratuits, Nice 2004), "Laerte ou la confusion des temps" (L'Amourier 2002) " … d'un âge sans mémoire" (L'Amourier 2007), " Poèmes du siècle XXI " ill. Michèle Brondello, Ed. La Diane Française, Nice 2008, "Paroles en travail " (Performarts, col. Gestes Gratuits 2009).

 



Marcel Alocco
vive e lavora a Nizza (Francia), dove è nato l’8 febbraio 1937. Dopo gli studi in Lettere Moderne all’Università di Aix-en-Provence, ritorna alla pratica delle arti figurative attraverso la scrittura e partecipa attivamente alla Scuola di Nizza : prima con Fluxus dal 1963 al 1968, (frequenta George Brecht, Robert Filliou, Arman, Ben, Serge III…), nel cui spirito crea alcune opere utilizzando materiali diversi (degli « Eventi », dei Nastri-Oggetti e « il cassetto delle cose vecchi »). Poi dal 1966 al 1970 raccoglie attorno a sé dei giovani artisti nizzardi nel gruppo INterVENTION, e influenzato come loro da Simon Hantaï, partecipa con P. Saytour e C. Viallat alla creazione dell’estetica Supporti-Superfici. Nel1967/68 ottiene su lenzuola la trasformazione delle forme confrontate con le tecniche applicative, sperimentando con "L'idéogrammaire" il rapporto testi-forme in pittura. Per llui l’immagine è una delle componenti fondamentali della pittura poiché, scrive, che qualunque cosa di faccia « ogni pittura crea immagine ».
A partire dal 1973, elabora i suoi Frammenti de La Pittura in Patchwork : il tessuto è dipinto, poi strappato, ricollocato cucito o lavorato a maglia, trattando nello stesso processo i colori, le figure e i supporti legati, conferendo così pienamente una propria specificità al lavoro figurativo. La « stessitura » della tela dipinta avviene, a partire dal 1980, come mezzo di trasformazione dell’immagine attraverso lo spostamento di frammenti di supporto-colore.  
La tecnica più elementare del patchwork, introducendo una dialettica continuo-discontinuo, vi si aggiunge come strumento di apertura della creazione, come sottolinea Michel Butor : ..."c’è tutto un lavoro sulla demolizione del tessuto. Né taglio né strappo. Poiché non ci sono né sforbiciate né lacerazioni (...) La tela è più libera da te rispetto agli altri artisti, con i suoi bordi seghettati, sfrangiati, che le permettono di comunicare con l’esterno ». (Catalogo Alocco, Museo d'Arte Moderna et d'Arte Contemporanea, Nizza, 1993)
L’esplorazione delle origini (e delle tecniche arcaiche) ha portato Marcel Alocco a interessarsi (secondo un’ipotesi di S. Freud) dell’invenzione della tessitura dai capelli di donne. Dal febbraio 1995 alla fine del 1999, questiona la pittura con il supporto-colore capello, creando sottili modellini di tessiture elementari. Dopo un’interruzione dal 1999 al 2003,riprende il lavoro di artista figurativo con diversi studi di tessitura sull’immagine in ikat e si interessa alla nascita dell’immagine nei disegni infantili. Dal gennaio 2010 elabora immagini culturali attraverso la stessitura e i ritagli di tessuto bianco.
M. Alocco è rappresentato a Parigi dalla galleria Alain Oudin Art Contemporain (dal1990), e a Milano dallo Studio Maria Cilena.
Contemporaneamente, Marcel Alocco ha portato avanti un lavoro di scrittura. Ha diretto dal 1962 al 1965 la rivista "Identités", e nel 1967-68 "Open". Ha poi pubblicato numerosi articoli in riviste e giornali, saggi, raccolte di poesie e romanzi (visitate il suo sito : alocco.com).
Nizza (Francia), dove è nato l'8 febbriao 1937. Dopo gli studi di Lettere Moderne all'Unviversità di Aix-en-Provence e in seguito a Nizza, ritorna alla pratica delle arti plastiche attraverso la mediazone della scrittura e partecipa attivamente alla Scuola di Nizza (Ecole de Nice) contribuendo al movimento Fluxus. Dal 1966 al 1970 contribuisce alla creazione dell'estetica Supports-Surfaces (o pittura analitica critica). A partire dal suo primo lavoro sull'origine, nascita del senso nel sorgere di un'espressione grafica (l'Idéogrammaire), si sviluppa a partire dal 1973 La Peinture en Patchwork, nel 1980 si aggiungono i Dé-tissages, e dal 1995 al 1999 la tessitura dei capelli.
Dopo il 2003 Alocco riprende nuavamente il problema dell'origine in un lavoro a partire dai primi disegni dell'infanzia (" Mes enfances ").
Parallelamente ha creato e diretto dal 1962 al 1965 la revista " Identités ", nel 1967-68 " Open ", e ha pobblicato numerosi componimenti poetici, scritti sul'arte et romanzi tra i quali :
" Poèmes adolescents " poesie, Millas Martin Ed. Paris 1959
" Au présent dans le texte " romanzo, P-J Oswald, Paris 1969
" Signes des temps " poesie, Echbolade Ed , Noeux 1976
" Des écritures en Patchwork " (raccolta di articoli 1965-1985) Z'éditions Nice, 1987.
" La promenade niçoise " romanzo, L'ormaie, Vence, 1999
" La musique de la vie " (tre frammenti settembre 1997-agosto 2000) L'Ormaie, Vence 2002
" Laerte, ou la confusion des temps " romanzo, L'Amourier, Coaraze 2002
" Poèmes cyniques " (Choix de textes 1961-2004) Gestes Gratuits, Nice 2004 " … d'un âge sans mémoire " racconto, l'Amourier, Coaraze 2007
" Poèmes du siècle XXI " ill. Michèle Brondello, Ed. La Diane Française, Nice 2008
" Paroles en travail " entretiens avec Alain Freixe, Ben (Vautier) George Brecht, Martin Miguel, Raphaël Monticelli, Editions Performarts, col. Geste Gratuit, Nice 2009. .